Un Camerounais de 25 ans a été condamné à six mois de prison après avoir été pris en possession d’un passeport français qui appartient à une autre personne.
Le jeune homme parti de l’Allemagne a été pris entrain d’essayer de se rendre au Royaume-Uni, après avoir été informé qu’il serait plus facile de le faire depuis Malte que depuis l’Allemagne.
Il sera expulsé après avoir purgé sa peine de prison.
Le magistrat Joe Mifsud en charge de l’affaire a déploré le fait que le tribunal condamne régulièrement des individus en possession de passeports illicites, alors que leurs fabricants et vendeurs sont toujours en liberté.
Il a par la même occasion appelé à une répression plus organisée contre ceux qui perpétuent la traite des êtres humains.
Selon des données nationales, le nombre de personnes qui tentent d’entrer et de sortir de Malte avec de faux documents d’identité a triplé l’année dernière.
En fait, 159 personnes ont été arrêtées dans le pays avec de fausses pièces d’identité en 2019, ce qui représente un bond significatif par rapport aux 62 personnes seulement accusées devant les tribunaux en 2018.
En attendant, la police pense qu’un réseau de criminels produisant des documents d’immigration illicites en Afrique de l’Ouest pourrait être à l’origine d’une vague d’arrestations, qui s’est amplifiée après la réouverture des frontières de Malte après le verrouillage du COVID-19.
En fait, à Malte, point de passage stratégique pour les migrants clandestins, plus de 70 personnes ont été arrêtées pour ce crime au cours du premier semestre de cette année 2020. La majorité sont des Africains.