Kevin Ngassam, jeune élève âgé de 19 ans, est en détention préventive à la prison centrale de Yaoundé pour son implication dans la fuite des épreuves du Baccalauréat 2020. Maître Christian Bomo Ntimbane s’est exprimé sur les réseaux sociaux pour expliquer pourquoi la vague des revendications pour la libération est illégitime.
Notons que plusieurs avis convergents dans le même sens, réclamant la libération de cet élève pour le seul motif de sa jeunesse ou pour la simple raison qu’il ne travaille pas à l’Office du Baccalauréat du Cameroun (OBC). D’autres demandent sa libération simple et pure, car selon eux, son délit est négligeable face aux crimes commis par d’autres personnes sur le territoire camerounais. D’autres encore s’indignent du fait qu’il soit emprisonné alors que les individus à l’origine de la fuite des épreuves à l’OBC, clairement identifiés et reconnus coupables, sont encore en liberté.
Des discussions interminables à ce sujet dominent sur les réseaux sociaux, mais l’avis de Christian Bomo Ntimbane, Avocat réputé pour ses prises de position, souvent en faveur des personnes abusées, semble être en mesure de trancher les débats.
Voici l’intégralité de son propos :
“Je suis absolument contre la campagne de libération de l’élève Kévin en cours sur les réseaux sociaux au motif que les responsables seraient de la fraude seraient à l’office du baccalauréat.
La relation des faits sur son simple rôle de relayeur de l’épreuve de l’examen me paraît assez tirée par les cheveux.
Pour une fois, laissons l’instruction suivre son cours.
Et s’il est avéré que cet élève aura participé de son fait ou même de celui de ceux qui lui auront donné cette épreuve, il devra être puni conformément à la loi.
La banalisation des tricheries scolaires et universitaires sont à la base du satané esprit de corruption qui détruit le Cameroun.
Les jeunes enfants de nos lycées et collèges devront bien comprendre que la tricherie est un délit grave.”
Christian Ntimbane Bomo