Face à la crise économique, les travailleuses domestiques étrangères au Liban ont été abandonnées par leurs employeurs. Ils ont décidé de partir après avoir été laissés sans salaire pendant des mois.
Sans aucune raison de rester au Liban, beaucoup ont fui pour regagner leurs pays, mais ce ne fut pas facile. Philippins, Kenyans et Nigérians ont dû endurer une attente fastidieuse pour rentrer chez eux.
Et ils ne sont pas seuls. Les Camerounaises attendent depuis plus de six mois déjà, selon le site This is Lebanon.
Après la terrifiante explosion du 04 août, des Camerounaises ont commencé à protester dans leur consulat à Dbayeh, au nord de Beyrouth.
Elles accusent le consulat de bloquer intentionnellement le processus de rapatriement des femmes camerounaises bloquées au Liban.
Selon le groupe d’activistes, chaque femme a payé 800 dollars au consul honoraire Jean Abboud afin de traiter son certificat de voyage d’urgence, mais aucune confirmation ne leur a été donnée quant à la date à laquelle elles pourront rentrer chez elles.
Le processus a été fastidieux et n’a pas pris fin.
De plus, les femmes bloquées se sont plaintes d’être maltraitées par leur consulat et d’être victimes de discrimination de la part de la secrétaire du consul honoraire, Georgette Chidiac.
Les Camerounaises ont depuis demandé l’aide de la Sûreté générale et ont été invitées à fournir une liste complète des noms de ceux qui ont besoin d’un certificat de voyage d’urgence.
Les raisons pour lesquelles le consulat n’est pas disposé à fournir la liste des noms et à confier le processus de rapatriement à la Sûreté générale du Liban demeurent totalement floues. Nous espérons un dénouement raide de cette situation, pour le bien de ces femmes qui ne demandent qu’à revenir sur leur terre natale.
Les autorisés camerounaises déjà informées de la situation y trouveront sans nul doute la solution adéquate.